FSE

Fond Social Européen (FSE)

Le Fond Social Européen (FSE) est un dispositif de soutien à l'emploi au sein de l'Union Européenne. Son objectif principal est de favoriser la création d'emplois de qualité et d'offrir des perspectives plus équitables à l'ensemble des citoyens. Le FSE concentre ses investissements dans le capital humain de l'Europe, en ciblant les travailleurs, les jeunes et les demandeurs d'emploi, contribuant ainsi à une société plus inclusive.

Il est important de noter que le FSE ne fonctionne pas comme une agence pour l'emploi. Ses actions se matérialisent par le financement de milliers de projets opérant à des échelles locales, régionales et nationales. En jouant un rôle crucial, le FSE contribue significativement à l'amélioration des perspectives d'emploi pour des millions d'Européens. 


TechnofuturTIC dans 2 fonds européens : pour former davantage d’adultes

TechnofuturTIC participe à deux projets financés par des fonds européens, l’un destiné à la formation des enseignants et l’autre aux demandeurs d’emplois. Une opportunité pour le centre de compétences de se doter de ressources supplémentaires pour former des adultes à l’utilisation des TIC.

D’un côté, les enseignants et de l’autre les demandeurs d’emploi, ce sont là les deux publics visés par les deux projets européens dans lesquels TechnofuturTIC rentre à pieds joints.

Bien que les publics différent et la finalité des fonds également, le dénominateur commun reste LA préoccupation principale de TechnofuturTIC : offrir des formations en lien avec les besoins du marché. Pour comprendre les projets et enjeux, nous avons interrogé le Directeur de TechnofuturTIC, Mr Yvan Huque.


“Notre métier c’est aussi de percevoir les nouveaux métiers.” (Yvan Huque, directeur de TechnofuturTIC)


Des ressources supplémentaires bienvenues

Former des centaines d’adultes par an aux technologies de l’information, afin de les rendre rapidement opérationnels, nécessite des moyens humains et financiers qui dépassent ceux d’un centre de compétences.

C’est pourquoi faire partie d’un projet à l’échelle régionale, nationale ou internationale représente une opportunité de réaliser des ambitions pédagogiques de plus grande ampleur.

Les deux projets européens dans lesquels TechnofuturTIC est rentré sont :

  1. Edulab, destiné aux enseignants. Il s’agit de les former à ajouter davantage de numérique dans leur pratique pédagogique.
  1. IT4DIS, orienté demandeurs d’emploi. L’objectif étant d’attirer un maximum de demandeurs d’emploi vers une carrière dans les TIC.

En réalité, ces projets s’inscrivent dans un portefeuille de projets ayant en commun une thématique et regroupant des centaines d’opérateurs.

Parmi ces partenaires, on trouve des acteurs du monde académique (Universités, Hautes Écoles…), un consortium de centres des compétences (Numeria), des acteurs du monde de l’entreprise (fédérations professionnelles, Apple, Microsoft…), des institutions publiques (le Forem, l’Agence du Numérique).


Booster les compétences numériques des enseignants

Comment aider les enseignants à l’utilisation des TIC dans leur formation ? En les formant, tout simplement. Edulab, le projet de formation des enseignants au numérique, dans lequel TechnofuturTIC entre, vise donc à apprendre à ce public à utiliser et intégrer les technologies numériques dans leurs cours.

L’enseignant 2.0 doit être capable de jongler avec les outils numériques pour dispenser ses cours et connaître les nouvelles pratiques pédagogiques liées à l’utilisation de ces outils.

Sur les deux années du projet Edulab, au total 2.390 personnes seront formées, dans plus de 100 écoles.

Vers davantage de numérique dans la pratique pédagogique

Il est clair que la pandémie que nous avons traversée a créé une explosion de demandes d’intégrer le numérique dans la formation. Au point qu’un volet numérique va être introduit dans la formation initiale des enseignants. Ils y apprendront à utiliser les technologies pour enseigner à leurs futurs élèves.

Mais de quelles technologies parle-t-on ? La liste est longue, tant en matière d’outils que d’applications. Elle comprend les tableaux interactifs, les tablettes, les smartphones, mais aussi les objets connectés (robots, drones) voire les jeux vidéo (comme Minecraft). Autant d’outils pédagogiques utiles pour apprendre à programmer, à manipuler différentes technologies ou utiliser de la réalité augmentée ou virtuelle.

Edulab, un projet interrégional

La particularité du projet est son aspect interrégional : il est destiné aux enseignants de plusieurs zones de la Belgique francophone et de France.

Grâce aux fonds européens alloués pour 2024 et 2025 - on parle de près de 380.000€ -  les enseignants ciblés pourront suivre plusieurs cycles de formation pour se développer dans ces nouvelles compétences.

D’ailleurs, s’ils le souhaitent, des enseignants pourront même décrocher un “certificat interuniversitaire en technopédagogie” pour lequel des universités en Belgique et en France travaillent ensemble.

Notons que les formateurs (free-lance) ne sont pas n’importe qui : ce sont souvent des enseignants qui connaissent le terrain, passionnés de gaming et de réalité augmentée.


IT4DIS : former les demandeurs d’emploi en réponse à la pénurie du marché

Le second projet mis en place grâce aux fonds européens s’intitule IT4DIS. Les trois lettres DIS sont l’acronyme de Durable, Innovant et Sécurité qui qualifient le projet.

●       Durable car les TIC polluent : les consommables et le stockage du matériel et des data génèrent des déchets. Par durable, on entend aussi une volonté d’intégrer davantage l’humain en rendant les formations TIC accessibles à tous

●       Innovant, évidemment, puisque cet aspect est le coeur de notre métier et du secteur en général

●       Sécurité car la gestion des données, la cybersécurité sont des sujets qui nous concernent tous et que tout développeur doit intégrer dans sa pratique

En plus de ces 3 grandes valeurs, IT4DIS poursuit 3 objectifs :

  1. proposer de nouveaux contenus tels que la sécurité et la durabilité mais aussi un travail sur de vraies data d’entreprises existantes.
  2. abaisser la barrière à la formation en TIC car il existe des préjugés sur les compétences requises pour ce métier, surtout du côté des femmes demandeuses d’emploi. Il s’agit de convaincre un plus large public que les TIC c’est pour eux ! A cet effet, on travaille sur les prérequis avec une mise à niveau pour entrer en formation.
  3. augmenter la qualité de la formation afin d’offrir un accompagnement individualisé allant jusqu’à l’insertion professionnelle. On parle d’un taux d’insertion de 76% en moyenne via les formations TechnofuturTIC de professionnels formés en quelques mois.


“On est dans des métiers en pénurie ! Allons chercher un maximum de personnes pour combler ce manque. Grâce à une enveloppe de 1.750.789,53€ pour 3 ans, ce projet va former et mettre sur le marché 1.100 personnes au total entre 2023 et 2025.”(Yvan Huque, directeur de TechnofuturTIC)


Face à la pénurie de candidats dans les TIC, les entreprises ont dû changer de mentalité : non, il ne faut plus un bac ou un master pour travailler dans ce secteur. Il est plus judicieux d’engager des personnes ayant un potentiel et de les former en interne ou via un organisme extérieur spécialisé.

Soulignons aussi que l’aspect “soft skills” est également développé dans le cursus afin de former des personnes capables d’agilité, de coopérer, d’évoluer…Autant de qualités indispensables à ces métiers orientés vers le futur.

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